2) Les conséquences mondiales de l'éruption.

24/01/2011 09:30

 

 

La principale conséquence a été la paralysie du transport aérien européen pendant cinq jours. A partir du 14 avril, le volcan a émis un important nuage de cendres et des vents nord/ouest l’ont fait se répandre sur toute l’Europe du Nord. Dès le 15 avril, on assiste à la fermeture des aéroports de nombreux pays et à une forte perturbation du trafic aérien mondial.

 

 En effet, ce panache représente un danger pour les avions car il réduit considérablement leur visibilité et endommage leurs réacteurs. Les cendres volcaniques sont composées de minuscules particules de roches pulvérisées et de gaz. Une fois aspirées par les turbines de l’avion, elles peuvent facilement causer une panne motrice en formant des dépôts solides qui fondent sous l’effet de la chaleur intense.

 

 

 

Schéma d'une turbine d'avion. Les particules se condensent au niveau de la turbine et finissent par la bloquer, d'où le danger des cendres émises par le volcan pour les avions.

 

 

 

Nous sommes encore incapables de repérer la quantité de cendres à un endroit donné, et donc d’évaluer la dangerosité d’un vol à tel ou tel endroit. De plus, le nuage est composé de 58% de silice, c’est-à dire du verre donc un minéral très dur, et peut rayer des vitres de l’avion.

Ainsi, dès le 15 avril, les vols à destination de la Grande-Bretagne et de la Scandinavie et ceux en partance de ces pays sont annulés. Une grande partie des trajets aériens vers l’Europe du Nord sont suspendus. Et les aéroports de Belgique, de Suède, de Norvège ont été fermés dès ce jour. Cependant, le trafic aérien islandais n’a pas été dérangé par le nuage de cendres.

Puis le 16 avril, la plupart des pays d’Europe du nord ont fermé leurs aéroports, ils sont cent au total dont 25 en France. En effet, le nuage de poussières volcaniques est arrivé au-dessus de Paris. Il était d’un km d’épaisseur et à 6km d’altitude.

Le 17 avril, Eurocontrol a annoncé que seulement 6000 vols seraient assurés au lieu de 22000.

Le 19 avril, environ 17 millions de voyageurs, dont 150 000 français, étaient bloqués dans 313 aéroports du monde.

 L'impact dépasse celui des attentats de 2001 en termes de vols annulés et d'inconvénients causés aux

 

aéroports, selon le porte-parole de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Denis Chagnon. La paralysie provoquée par les attentats du 11 septembre 2001 était jusqu'ici le pire blocage de l'histoire du transport aérien.  

 

 

 

 

 

Au 20 avril  cinq jours après le début de l'éruption, le nuage de cendre continue sa progression grâce au volcan et se dirige d’abord vers l'Europe continentale. De là, il se sépare en deux branches, l'une en direction de la Sibérie, l'autre en direction de l'Amérique de Nord. Malgré son maintien sur une bonne partie de l'Europe, l'altitude de ce nuage de cendres est inférieure à quatre kilomètres ce qui permet aux avions volant à des altitudes supérieures de décoller. Ainsi, l'Union européenne décide de rouvrir petit à petit l'espace aérien au-dessus du continent à partir du  

 20 avril à 6 h , permettant un retour progressif à la normale dans ce secteur. L'Association internationale du transport aérien a estimé à 1,7 milliard de dollars, soit environ 1,27 milliard d'euros , la perte financière subi par les compagnies aériennes .

 

 

 Le 21 avril, le nuage de cendres a fortement diminué et ne monte que jusqu’à 4km d’altitude. De ce fait, une grande partie de l’Europe reprend son trafic aérien malgré la présence des particules en moins grande quantité. Des vols tests avaient été effectués sans danger pour les turbines des avions. Air France a réalisé un vol entre Paris et Toulouse et n'a constaté aucune anomalie( le 18 avril 2010 ). Le 26 avril, l’espace aérien est totalement rouvert, mais 1000 français restent encore bloqués à l’étranger.

 

 

 

 

 

 

 

Cependant, le 6 mai, le panache de cendres est à nouveau entraîné par des vents vers l’Europe, entraînant une nouvelle fermeture des aéroports d’Irlande et d’Ecosse. Puis le 11 mai, il provoque l’interruption du trafic aérien dans le sud, en Espagne et au Maroc. Le nuage de cendres a pu parcourir de longues distances à cause des vents changeants. Enfin, la quantité de cendres diminue ainsi que celle des particules fines susceptibles d’être transportées sur de longues distances. Les vols peuvent reprendre mais beaucoup de liaisons transatlantiques choisissent de modifier leurs itinéraires par mesure de précaution.

Depuis le 15 avril, plus de 63 000 vols ont été annulés selon les chiffres communiqués dimanche par l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol).
Près de 20.000 vols ont été annulés pour la seule journée de dimanche, selon un décompte encore partiel. Eurocontrol gère tous les plans de vols des appareils passant par l'espace aérien de 38 pays européens, dont les 27 membres de l'UE. "Un dimanche normal, près de 24.000 mouvements sont enregistrés. A la fin de la journée, nous aurons eu seulement 4.000 mouvements", a précisé l'organisation.

 

 

Graphique montrant le nombre de vols annulés dans divers aéroports européens.

 

 

 

Les aéroports du nord se sont retrouvés surchargés en étant fermés tandis que ceux du sud restaient d’abord en activité. La trajectoire du nuage était calculée par des météorologues qui utilisent des modèles numériques qui, selon la vitesse et l’orientation des vents, calculent le déplacement horizontal et vertical des poussières volcaniques ainsi que leur dilution dans l’atmosphère. Ces prévisions étaient réactualisées toutes les six heures. La concentration des particules ne pouvaient pas être calculées, un élément crucial pour la sécurité des vols car les avions devaient les traverser pour prendre de l’altitude et pour atterrir. Une vigilance particulière est accordée aux nuages volcaniques depuis 1982 car il y a déjà eu des accidents d’avions dus à des éruptions. Par exemple, en 2008, celle du Chaiten au Chili a causé des dommages à cinq avions. Il est impossible de contourner ce nuage car l’espace aérien européen est de taille réduite et il y a un fort trafic. Les ouvertures puis fermetures des aéroports sont dues à la variation de l’évolution du nuage.

 

 

 

Les grands perdants de cette éruption sont:

 

 >-le transport aérien: 63 000 vols annulés au total en Europe. L’Association Internationale du transport aérien qui rassemble 230 compagnies assurant 93% du trafic international estime que ses adhérents ont perdu 147 millions d’euros par jour. Pour la première semaine de fermeture quasi-totale, cela peut atteindre un milliard d’euros. En Europe, les aéroports ont perdu 136 millions d’euros selon l’ACI. 

 

 

De nombreux dirigeants étrangers, dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, avaient renoncé à assister dimanche à Cracovie aux obsèques du président polonais Lech Kaczynski. La chancelière allemande avait même mis quatre jours pour rejoindre l'Allemagne depuis San Francisco. Martine Aubry était bloquée en Inde.

 

 

-le commerce: tous les produits frais utilisant l’avion ont eu beaucoup de pertes, tant au niveau de leurs produits qu’au niveau financier (ex: Israël avec ses mangues, ou le Kenya pour ses fleurs).

 

 

-le tourisme: certains tour-opérateurs remboursent les voyages, annulations de réservations dans les hôtels…

 

-les Messageries: Federal Express, ou Fedex, a dû annoncer qu’il n’acceptait plus de marchandises à destination ou en partance d’Europe. Il aura recours au transport routier.

 

 

 

Mais cette éruption bénéficie à d’autres comme:

 

 

 

-les loueurs de voitures et les taxis car des personnes tentent de faire de grandes distances avec les voitures du fait de l’annulation des vols, à leur grand bénéfice. La compagnie Addison Lee a reçu des requêtes pour relier le Royaume-Uni à Paris, Milan, Amsterdam ou Zurich. Un homme d'affaires a payé 700 livres (800 euros) pour une course Belfast-Londres.

 

-la route et le rail: une partie du trafic aérien intra-européen est détournée sur la route et le rail. Et le nombre de trains a fortement augmenté du fait de la quantité des voyageurs et des produits à transporter.

 

-les ferries: ils connaissent la même affluence de passagers. Par exemple, Sea France, spécialiste du trafic transmanche, a doublé le nombre de ses réservations. La compagnie P&O a reçu 40.000 appels vendredi, et embarqué 6.000 passagers piétons contre 100 à 200 un vendredi normal d'avril. Tim Noble, Britannique de 52 ans bloqué en France, a dû acheter un vélo afin d'embarquer sur un ferry qui avait vendu ses billets pour piéton... mais en avait encore pour cycliste.

 

 

Cependant, d’autres connaissent des points positifs et négatifs. Par exemple, les hôteliers situés à proximité des aéroports ont d’abord bénéficié de l’éruption, mais d’autres ont souffert de la chute de la fréquentation touristique. De plus, certains transporteurs profitent de la situation en augmentant leurs tarifs.

 

 

Coût de 5 milliards :

 

      Le nuage de cendres a fait baisser de 5 milliards de dollars au total le PIB mondial, a calculé le cabinet britannique  Oxford Economics. Selon ce rapport, commandé par le fabricant d'avions européen Airbus, «l'impact sur le PIB  mondial de la première semaine de perturbation s'élève environ à 4,7 milliards de dollars», soit environ 0,4 % du PIB  mondial hebdomadaire. En incluant les perturbations variables intervenues depuis, la facture totale s'élève à 5 milliards de dollars, précise l'étude, publiée pour la Conférence mondiale du tourisme qui se déroule à Pékin. Cette facture inclut les pertes des compagnies aériennes, évaluées à 2,2 milliards pour la première semaine de perturbation. Du 15 au 21 avril, le trafic aérien européen avait chuté de 53 % par rapport à la semaine précédente . Mais au-delà des secteurs aérien et touristique, le nuage a eu des effets indirects sur de nombreux autres secteurs, en freinant ou paralysant certains circuits de distribution, et en empêchant de nombreux salariés de se rendre à leur travail.

 

 

   

 

     

 

 La principale conséquence a été la paralysie du transport aérien européen pendant cinq jours. A partir du 14 avril, le volcan a émis un important nuage de cendres et des vents nord/ouest l’ont fait se répandre sur toute l’Europe du Nord. Dès le 15 avril, on assiste à la fermeture des aéroports de nombreux pays et à une forte perturbation du trafic aérien mondial.

En effet, ce panache représente un danger pour les avions car il réduit considérablement leur visibilité et endommage leurs réacteurs. Les cendres volcaniques sont composées de minuscules particules de roches pulvérisées et de gaz. Une fois aspirées par les turbines de l’avion, elles peuvent facilement causer une panne motrice en formant des dépôts solides qui fondent sous l’effet de la chaleur intense.






Schéma d'une turbine d'avion.

Les particules se condensent au niveau de la turbine et finissent par la bloquer, d'où le danger des cendres émises par le volcan pour les avions.



Nous sommes encore incapables de repérer la quantité de cendres à un endroit donné, et donc d’évaluer la dangerosité d’un vol à tel ou tel endroit. De plus, le nuage est composé de 58% de silice, c’est-à dire du verre donc un minéral très dur, et peut rayer des vitres de l’avion.
Ainsi, dès le 15 avril, les vols à destination de la Grande-Bretagne et de la Scandinavie et ceux en partance de ces pays sont annulés. Une grande partie des trajets aériens vers l’Europe du Nord sont suspendus. Et les aéroports de Belgique, de Suède, de Norvège ont été fermés dès ce jour. Cependant, le trafic aérien islandais n’a pas été dérangé par le nuage de cendres.
Puis le 16 avril, la plupart des pays d’Europe du nord ont fermé leurs aéroports, ils sont cent au total dont 25 en France. En effet, le nuage de poussières volcaniques est arrivé au-dessus de Paris. Il était d’un km d’épaisseur et à 6km d’altitude.
Le 17 avril, Eurocontrol a annoncé que seulement 6000 vols seraient assurés au lieu de 22000.
Le 19 avril, environ 17 millions de voyageurs, dont 150 000 français, étaient bloqués dans 313 aéroports du monde.
L'impact dépasse celui des attentats de 2001 en termes de vols annulés et d'inconvénients causés aux aéroports, selon le porte-parole de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Denis Chagnon. La paralysie provoquée par les attentats du 11 septembre 2001 était jusqu'ici le pire blocage de l'histoire du transport aérien.





Graphique animé montrant l’évolution du nuage de cendres en fonction du temps.


Au 20 avril cinq jours après le début de l'éruption, le nuage de cendre continue sa progression grâce au volcan et se dirige d’abord vers l'Europe continentale. De là, il se sépare en deux branches, l'une en direction de la Sibérie, l'autre en direction de l'Amérique de Nord. Malgré son maintien sur une bonne partie de l'Europe, l'altitude de ce nuage de cendres est inférieure à quatre kilomètres ce qui permet aux avions volant à des altitudes supérieures de décoller. Ainsi, l'Union européenne décide de rouvrir petit à petit l'espace aérien au-dessus du continent à partir du
20 avril à 6 h , permettant un retour progressif à la normale dans ce secteur. L'Association internationale du transport aérien a estimé à 1,7 milliard de dollars, soit environ 1,27 milliard d'euros , la perte financière subi par les compagnies aériennes .


Le 21 avril, le nuage de cendres a fortement diminué et ne monte que jusqu’à 4km d’altitude. De ce fait, une grande partie de l’Europe reprend son trafic aérien malgré la présence des particules en moins grande quantité. Des vols tests avaient été effectués sans danger pour les turbines des avions. Air France a réalisé un vol entre Paris et Toulouse et n'a constaté aucune anomalie( le 18 avril 2010 ). Le 26 avril, l’espace aérien est totalement rouvert, mais 1000 français restent encore bloqués à l’étranger.


Cependant, le 6 mai, le panache de cendres est à nouveau entraîné par des vents vers l’Europe, entraînant une nouvelle fermeture des aéroports d’Irlande et d’Ecosse. Puis le 11 mai, il provoque l’interruption du trafic aérien dans le sud, en Espagne et au Maroc. Le nuage de cendres a pu parcourir de longues distances à cause des vents changeants. Enfin, la quantité de cendres diminue ainsi que celle des particules fines susceptibles d’être transportées sur de longues distances. Les vols peuvent reprendre mais beaucoup de liaisons transatlantiques choisissent de modifier leurs itinéraires par mesure de précaution.
Depuis le 15 avril, plus de 63 000 vols ont été annulés selon les chiffres communiqués dimanche par l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol).
Près de 20.000 vols ont été annulés pour la seule journée de dimanche, selon un décompte encore partiel. Eurocontrol gère tous les plans de vols des appareils passant par l'espace aérien de 38 pays européens, dont les 27 membres de l'UE. "Un dimanche normal, près de 24.000 mouvements sont enregistrés. A la fin de la journée, nous aurons eu seulement 4.000 mouvements", a précisé l'organisation.



Graphique montrant le nombre de vols annulés dans divers aéroports européens.



Les aéroports du nord se sont retrouvés surchargés en étant fermés tandis que ceux du sud restaient d’abord en activité. La trajectoire du nuage était calculée par des météorologues qui utilisent des modèles numériques qui, selon la vitesse et l’orientation des vents, calculent le déplacement horizontal et vertical des poussières volcaniques ainsi que leur dilution dans l’atmosphère. Ces prévisions étaient réactualisées toutes les six heures. La concentration des particules ne pouvaient pas être calculées, un élément crucial pour la sécurité des vols car les avions devaient les traverser pour prendre de l’altitude et pour atterrir. Une vigilance particulière est accordée aux nuages volcaniques depuis 1982 car il y a déjà eu des accidents d’avions dus à des éruptions. Par exemple, en 2008, celle du Chaiten au Chili a causé des dommages à cinq avions. Il est impossible de contourner ce nuage car l’espace aérien européen est de taille réduite et il y a un fort trafic. Les ouvertures puis fermetures des aéroports sont dues à la variation de l’évolution du nuage.



Les grands perdants de cette éruption sont:

-le transport aérien: 63 000 vols annulés au total en Europe. L’Association Internationale du transport aérien qui rassemble 230 compagnies assurant 93% du trafic international estime que ses adhérents ont perdu 147 millions d’euros par jour. Pour la première semaine de fermeture quasi-totale, cela peut atteindre un milliard d’euros. En Europe, les aéroports ont perdu 136 millions d’euros selon l’ACI.
De nombreux dirigeants étrangers, dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, avaient renoncé à assister dimanche à Cracovie aux obsèques du président polonais Lech Kaczynski. La chancelière allemande avait même mis quatre jours pour rejoindre l'Allemagne depuis San Francisco. Martine Aubry était bloquée en Inde.


-le commerce: tous les produits frais utilisant l’avion ont eu beaucoup de pertes, tant au niveau de leurs produits qu’au niveau financier (ex: Israël avec ses mangues, ou le Kenya pour ses fleurs).


-le tourisme: certains tour-opérateurs remboursent les voyages, annulations de réservations dans les hôtels…

-les Messageries: Federal Express, ou Fedex, a dû annoncer qu’il n’acceptait plus de marchandises à destination ou en partance d’Europe. Il aura recours au transport routier.



Mais cette éruption bénéficie à d’autres comme:

-les loueurs de voitures et les taxis car des personnes tentent de faire de grandes distances avec les voitures du fait de l’annulation des vols, à leur grand bénéfice. La compagnie Addison Lee a reçu des requêtes pour relier le Royaume-Uni à Paris, Milan, Amsterdam ou Zurich. Un homme d'affaires a payé 700 livres (800 euros) pour une course Belfast-Londres.

-la route et le rail: une partie du trafic aérien intra-européen est détournée sur la route et le rail. Et le nombre de trains a fortement augmenté du fait de la quantité des voyageurs et des produits à transporter.

-les ferries: ils connaissent la même affluence de passagers. Par exemple, Sea France, spécialiste du trafic transmanche, a doublé le nombre de ses réservations. La compagnie P&O a reçu 40.000 appels vendredi, et embarqué 6.000 passagers piétons contre 100 à 200 un vendredi normal d'avril. Tim Noble, Britannique de 52 ans bloqué en France, a dû acheter un vélo afin d'embarquer sur un ferry qui avait vendu ses billets pour piéton... mais en avait encore pour cycliste.


Cependant, d’autres connaissent des points positifs et négatifs. Par exemple, les hôteliers situés à proximité des aéroports ont d’abord bénéficié de l’éruption, mais d’autres ont souffert de la chute de la fréquentation touristique. De plus, certains transporteurs profitent de la situation en augmentant leurs tarifs.


Coût de 5 milliards :

Le nuage de cendres a fait baisser de 5 milliards de dollars au total le PIB mondial, a calculé le cabinet britannique
Oxford Economics. Selon ce rapport, commandé par le fabricant d'avions européen Airbus, «l'impact sur le PIB
mondial de la première semaine de perturbation s'élève environ à 4,7 milliards de dollars», soit environ 0,4 % du PIB
mondial hebdomadaire.
En incluant les perturbations variables intervenues depuis, la facture totale s'élève à 5 milliards de dollars, précise
l'étude, publiée pour la Conférence mondiale du tourisme qui se déroule à Pékin.
Cette facture inclut les pertes des compagnies aériennes, évaluées à 2,2 milliards pour la première semaine de
perturbation. Du 15 au 21 avril, le trafic aérien européen avait chuté de 53 % par rapport à la semaine précédente .
Mais au-delà des secteurs aérien et touristique, le nuage a eu des effets indirects sur de nombreux autres secteurs, en
freinant ou paralysant certains circuits de distribution, et en empêchant de nombreux salariés de se rendre à leur
travail.

 

 


 

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Volcan-islandais

 

 

Introduction

 

 I/ A quoi est du le volcanisme islandais

 1) Les particularités de l'Islande

2)les différentes étapes de l'éruption

II Les conséquences locales et mondiales de cette éruption

1)les conséquences locales

 2)Les conséquences mondiales

Conclusion

 

 

 

I/ A quoi est dû le volcanisme islandais?

1) Les particularités de l'Islande.

     1) Les particularités de l'Islande.           L’Islande résulte de l’activité d’un point chaud et de la dorsale médio-atlantique: elle est donc située à l’aplomb de deux sources volcaniques....

2)les différentes étapes de l'éruption

  L'Eyjafjöll était au repos depuis les années 1820.Depuis 20 ans, l'activité du volcan s'est intensifiée. En effet avant les années 1991,le volcan était très calme. Entre 2000 et 2009 il s'est produit entre une et quatre secousses par mois, puis en juillet 2009, une station météo...

II/ Les conséquences de l'éruption au niveau locale et au niveau mondiale

05/03/2011 11:31

1)Les conséquences locales

 La première phase éruptive ne s'est accompagnée d'aucun mort ni d'aucun blessé car la zone concernée par les coulées de lave et les retombées de téphras ne présentait pas d'habitations. Il n'y a pas vraiment de dégâts non plus. Pendant une journée, le lieu de l'éruption a été interdit...
06/03/2011 14:41

2)Les conséquences mondiales

     La principale conséquence a été la paralysie du transport aérien européen pendant cinq jours. A partir du 14 avril, le volcan a émis un important nuage de cendres et des vents nord/ouest l’ont fait se répandre sur toute l’Europe du Nord. Dès le 15 avril, on assiste à la...

Conclusion

20/03/2011 14:35

Conclusion

       L' Eyjafjöll est l'éruption volcanique qui a le plus fait parler d'elle durant l'année 2010. Non pas à cause de ces dégâts au niveau local mais pour ces répercussions au niveau mondial. En effet l'Eyjafjöll a été surmédiatisé en raison du nuage de cendre qu'il a...

Bibliographie

05/03/2011 11:51

bibliographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eyjafj%C3%B6ll  https://www.notre-planete.info/actualites/actu_2318_eruption_volcan_Eyjafjoll_Islande.php https://www.futura-sciences.com/fr/news/t/volcanologie/d/en-bref-et-en-video-eyjafjoell-volcan-islandais-star-de-youtube_23422/ https://www.maxisciences.com/eyjafj

Lexique

14/03/2011 08:29

Lexique

Eruption de type fissural: c'est une éruption qui se distingue par l'ouverture d'une gigantesque fissure de plusieurs km de long de laquelle jaillissent d'énormes quantité de lave fluide.   L'hypocentre: lors d'un séisme, on désigne par hypocentre ou foyer le point de départ de la rupture...