Les conséquences locales
La première phase éruptive ne s'est accompagnée d'aucun mort ni d'aucun blessé car la zone concernée par les coulées de lave et les retombées de téphras ne présentait aucune habitations. Il n'y a pas vraiment de dégâts non plus. Pendant une journée, le lieu de l'éruption a été interdit d'accès par précaution et 500 à 600 habitants en contrebas de l'éruption ont été évacuées. Malgré certains risques (coulées de lave, éjection de téphras, gaz volcaniques et explosions), de nombreuses personnes sont allées observer le volcan.
La seconde phase, cette fois-ci explosive, a eu des répercusions locales plus importantes.
On compte deux principales conséquences locales.
La première concerne les inondations brutales et importantes dues à la fonte du glacier recouvrant le volcan. On les appelle des lahars. Sous l'effet de la chaleur du magma remontant à la surface, un grand volume de glace au sommet du volcan a fondu. L'eau est sortie du glacier en entrainant des produits de l'éruption et d'autres de la surface. Cela a provoqué d'immenses coulées de boue appelées jokulhaups. Dans ce cas-là, on les appelle des lahars syno-éruptifs, ou lahars chauds. Le premier de ces jokülhaups a eu lieu le 14 avril vers 7h. La glace fondue s'était alors surtout dirigée vers le nordoù elle a provoqué une crue au niveau de la langue glaciaire du Gigjökull. Cette première inondation a eu un débit maximal compris entre 2000 et 3000 m3/s. Lors du pic de la crue, le niveau du Markarflot a augmenté de plus d'un mètre. D'autres jokülhaups se sont produits le 14 et le 15 avril.
Ces fortes inondations ont obligé les autorités à évacuer près de 800 personnes à proximité du volcan. Mais aussi, afin d'éviter la destruction de ponts ou de la grande route principale bordant toute l'islande, des tranchées artificielles ont été faites sur les routes pour faciliter l'écoulement des boues. Cependant les crues soudaines, par l'alimenttion des cours d'eau par la glace fondue ( débit multiplié par cent en quelques heures ), emportent la route n°1, qui est la principale de l'île, à plusieurs endroits. Ces fontes, provoquant déjà des problèmes de circulation, ont aussi transformées en champs de boue des terres agricoles. Il sera plus aisé pour eux de rétablir la circulation si les ponts ont résisté.
Deux vulcanologues recueillent des cendres pour les analyser. On peut observer que les cendres ont recouverts tout le paysage alentour ainsi que les routes.
La deuxième porte sur les émanations gazeuses mortelles surtout pour le bétail qui paie à proximité. En effet, durant l'éruption, il y eu de forte retombées de cendres volcaniques dont la couche a atteint par endroits les 10 centimètres d'épaisseur, faisant ainsi disparaître des patûrages et recouvrant routes et villages alentour. Les dépôts doivent impérativement être dégagés des toits des maisons car, selon le type de cendres, leurs poids est 1,6 à 2 fois supérieur à celui de la neige et ainsi elles pourraient provoquer l'effondrement de certaines maisons. Il a donc fallu pendant l'éruption des nettoyages réguliers. Les cendres peuvent aussi contenir des gouttes d'acide sulfurique. Ce sont des polluants pouvant empoisonner selon leur quantité les patûrages, les réservoirs d'eau, le bétail et, si cela va dans la mer, être un danger pour le cabillaud, une des principales ressources vivières des pécheurs islandais.
L'activité de ce volcan a donc aussi portée atteinte à l'activité économique locale.
Fuite du bétail à cause de la propagation des cendres.
L'inhalation de ces substances et des fragments solides, les silicates, des cendres peuvent créer des problèmes de santé pour les êtres vicants. De plus, le volcan a relâché entre 150 000 et 300 000 tonnes de CO2 par jour au plus fort de son activtié, mais cette quantité reste négligeable comparée à l'émission de CO2 par jour de certains pays.
En effet, le nuage de cendres contient des particules fines dont un quart ont une taille inférieure à 10 microns. Celles-ci sont plus dangereuses car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons. Les personnes ayant des maladies respiratoires chroniques, comme l'asthme, la bronchite... , peuvent connaître plus sensiblement des irritations à causes des cendres, mais seulement en forte concentration à basse altitude. Il n'y a donc pas véritablement de risques au niveau mondial car le nuague de cendres se trouve principalement à 11km d'altitude et les particules sont disperséees. Ces cendres restent relativement dangereuses si elles sont respirées de façon massive et concentrés. Les plus fines particules peuvent aussi provoquer des accidents cardio-vasculaires. Mais, dans ce cas, les particules restent trop hautes pour représenter un réel danger, aussi bien au niveau mondial que local.
Toutefois, il règne une certaine sérénité à Reykjavik, la capitale de l'Islande, se trouvant à proximité du volcan, car il y règne solidarité et cohésion au sein de la population. Des masques à gaz sont distribués et les évacuations se font avec efficacité. Les plus touchés sont les fermiers à proximité de la zone. Le bétail est enfermé et les maisons sont calfeutrées.
Ainsi aucun morts ni aucun blessés ne sont à déplorer grâce à l'évacuation préventive des habitants se trouvant à proximité de l'éruption et à la fermeture d'une partie de la route principale de l'Islande.
Introduction
I/ A quoi est du le volcanisme islandais
1) Les particularités de l'Islande
2)les différentes étapes de l'éruption
II Les conséquences locales et mondiales de cette éruption
Conclusion
I/ A quoi est dû le volcanisme islandais?
1) Les particularités de l'Islande.
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2)les différentes étapes de l'éruption
II/ Les conséquences de l'éruption au niveau locale et au niveau mondiale
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